Vous avez des envies de sucre ?

Vous craquez en fin d’après-midi pour une plaque de chocolat ?

Après dîner, vous avez une envie irrésistible de dévorer un paquet de biscuits ?

Rassurez-vous, ce n’est pas une fatalité ! C’est un signe évocateur d’une carence en sérotonine.

 

Du sucre pour votre cerveau

 

Manger du sucre est essentiel au bon fonctionnement de notre cerveau. Oui, mais …

Quand les envies deviennent des compulsions et persistent, céder à la tentation à chaque fois n’est pas la réponse à votre problème ! 

Si vous décidez de vous jeter sur une plaque de chocolat, ce sucre vous apportera certes, apaisement, satisfaction, détente, bien-être, mais de façon temporaire ! 

Par contre, en cas de frustration, vous deviendrez très irritable, voire agressif(ve).

 

La sérotonine est notre antidépresseur naturel

 

Notre cerveau fabrique un antidépresseur naturel appelé la sérotonine.

Cette “hormone de la zénitude” est synthétisée en fin d’après-midi et en soirée, dans le but de ralentir l’organisme, de le relaxer : elle joue un rôle de frein et agit sur la satiété. En effet, la sérotonine modère notre appétit, nos envies de sucre. 

La sérotonine est l’hormone de la sérénité, de la prise de recul. C’est une substance anti-stress. C’est une vision peut être un peu réductrice car de nombreux neuromédiateurs et autres facteurs interviennent pour nous procurer un équilibre. Mais malgré tout, une carence en sérotonine peut avoir de nombreuses répercutions sur notre état de santé.

En effet, si elle est déficiente, différents troubles peuvent apparaître :

  • fringales à répétition évoluant vers des compulsions sucrées entre 17h et 22h, voire dans la nuit
  • irritabilité, troubles de l’humeur, impulsivité
  • troubles du sommeil
  • fatigue psychique
  • tendances addictives
  • déprime, dépression
  • manque de confiance en soi
  • impatience
  • compulsions sucrées ponctuelles chez les femmes, tous les mois, environ une semaine avant les menstruations

En résumé, la sérotonine favorise la satiété, la quiétude, elle permet la prise de recul, elle agit sur notre humeur. Et si vous avez des envies de sucreries en fin d’après-midi et le soir, de façon répétitive, vous manquez certainement de sérotonine. 

 

Pourquoi manquons-nous de sérotonine ?

 

Au cours de la consultation, lorsque le micronutritionniste aura décelé une carence en sérotonine, il  s’attèlera à en chercher les causes. Différents facteurs peuvent intervenir :

  • une mauvaise qualité de flore intestinale
  • un mauvais fonctionnement intestinal
  • une inflammation intestinale
  • une alimentation inadaptée
  • des carences en certains micronutriments essentiels à la synthèse de la sérotonine
  • un régime restrictif prolongé
  • une constipation chronique
  • une consommation régulière de médicaments ou de contraceptifs
  • une consommation insuffisante de protéines et notamment d’un acide aminé (le tryptophane)
  • des stress répétés ou importants
  • des antécédents familiaux

 

Pour aller plus loin

 

Notre cerveau est constitué de cellules appelées neurones. Elles transmettent des informations, élaborent des pensées, notre comportement, stockent des informations en mémoire grâce à des molécules particulières appelées neurotransmetteurs. La sérotonine est l’un de ces neurotransmetteurs. 

 

L’intestin, notre deuxième cerveau

 

Michael Gershon, professeur à l’Université de Colombia, précurseur de la neurogastro-entérologie (relation  entre l’intestin et le cerveau), a publié en 1999 “The Second Brain”. C’est de là que dérive la célèbre phrase : “Notre intestin est notre deuxième cerveau”. Il a mis en évidence au cours de ses travaux, les 200 millions de neurones présents dans l’intestin. De plus, 95 % de la sérotonine, notre “hormone de la zénitude” est fabriquée au niveau de l’intestin.

Les recherches ont démontré la communication entre l’intestin et le cerveau dans les deux sens. Actuellement, de nombreuses équipes étudient les rapports entre l’intestin et le cerveau.

En résumé, la nature de notre flore intestinale, influencée par notre alimentation en majeure partie, joue un rôle déterminant sur notre comportement, puisque la sérotonine, vous l’avez compris, est fabriquée dans l’intestin. 

 

La bonne nouvelle !

 

Dans cette histoire, la bonne nouvelle est que votre appétence pour le sucré, n’est peut être seulement dûe qu’à une carence en sérotonine !

Votre professionnel de la santé spécialisé en micronutrition qui au préalable aura repéré cette carence en sérotonine, pourra mettre en place avec vous une stratégie pour y remédier.

 

 

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