La santé d’aujourd’hui
Définition de la santé par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
« La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
Etre en bonne santé, ce n’est donc plus seulement ne pas être malade.
Mais pour beaucoup d’entre nous encore actuellement, être en bonne santé c’est, ne pas avoir de maladie.
La prise en charge est donc devenue globale, holistique : elle intègre l’impact de l’alimentation sur la santé, le mode de vie (sommeil, stress, activité physique ou sportive, vie sociale …), l’environnement, le psychisme (émotions positives ou négatives).
Elle est devenue préventive avec une optimisation de notre capital santé.
« La préservation de la santé est plus facile que la guérison de la maladie ». B.J.Palmer
Médecine traditionnelle versus médecine fonctionnelle et nutritionnelle
En médecine traditionnelle, si vous êtes malade, vous vous rendez chez votre médecin généraliste qui vous donnera un médicament pour soigner votre pathologie.
Vous avez une allergie saisonnière, votre médecin vous prescrira un antihistaminique (antiallergique) pour diminuer vos symptômes, mais sans prendre en charge forcément les causes de cette affection.
Une tendinite par exemple, sera soignée avec des anti-inflammatoires par un médecin généraliste.
Mais ce n’est plus suffisant : à l’heure actuelle, nous devons aller plus loin. Une approche complémentaire est apparue récemment : la médecine fonctionnelle et nutritionnelle. La micronutrition est assimilée à cette discipline. Elle vise à améliorer le fonctionnement des cellules, tissus et organes et optimiser ainsi le capital santé.
Dans ce même cas de tendinite, en médecine nutritionnelle et fonctionnelle, l’approche sera plus globale : elle portera un regard sur le fonctionnement intestinal, la muqueuse digestive, les aliments irritants ou toxiques, les carences ou déficiences nutritionnelles, la qualité des micronutriments, le stress, le sommeil.
La micronutrition est une discipline complémentaire de la médecine traditionnelle dont elle accroît souvent l’efficacité ou en diminue les effets secondaires.
Micronutrition versus nutrition
La nutrition définit les apports alimentaires permettant à un individu moyen de satisfaire ses besoins théoriques et de réduire au minimum les risques de carences.
Mais cette nutrition conventionnelle est loin d’être suffisante pour mettre chacun à l’abri de troubles liés à des déficits et encore moins de promettre une santé optimale et durable.
D’où l’émergence récente d’une nutrition plus moderne, orientée vers une approche pragmatique de terrain. La micronutrition vise à corriger les perturbations fonctionnelles d’un organe tout en prenant compte de l’ensemble des éléments régulateurs (système nerveux, hormonal, immunitaire).
Comment ?
En optimisant l’alimentation et les apports nutritionnels et en s’assurant que tous les nutriments indispensables au fonctionnement de notre corps soient fournis en qualité et quantité adéquates par rapport aux besoins.
En clair
La micronutrition envisage l’apport optimal de l’individu et non pas les besoins théoriques de base. Elle prend en charge les excès et les carences de l’organisme, veille à respecter tous les équilibres (équilibre acido-basique, équilibre végétal-animal, équilibre sodium-potassium …), et les tolérances aux aliments.
Zoom sur la micronutrition
Tout commence dans la cellule. Pour son bon fonctionnement, la cellule a besoin d’être bien nourrie avec des micronutriments adaptés. Sinon, des dysfonctionnements vont apparaître dans cette même cellule. Des troubles fonctionnels vont s’étendre dans les tissus (rassemblement de cellules) : tissu musculaire, tissu nerveux, tissu conjonctif, tissu épithélial.
Ces troubles fonctionnels nous font prendre conscience que l’alimentation de la personne n’est pas adaptée : déséquilibres dans nos apports alimentaires, déficits en micronutriments et intolérances à certains constituants de nos aliments.
En micronutrition, nous allons interpréter tous ces dysfonctionnements, ces perturbations et proposer des conseils nutritionnels pour rétablir un bon équilibre.
L’objectif : un état de santé optimal pour l’individu.
Par ailleurs, si nous souhaitons conserver notre bien-être physique et mental, nous devons aussi nous attarder sur les besoins de cette cellule, évaluer tous les nutriments nécessaires selon les périodes de la vie, l’activité sportive, la grossesse, l’adolescence, le vieillissement … et ainsi prévenir les dysfonctionnements.
La micronutrition a quatre cibles appelées des « maillons faibles » : ce sont des organes ou des processus impliqués quasi systématiquement dans les perturbations dont nous avons parlé ci-dessus. Ces maillons faibles sont :
- La protection cellulaire
- La protection des membranes
- L’intestin
- Le cerveau
De mauvais fonctionnements de ces derniers induiront des problèmes de santé.
En interprétant les perturbations observées, nous déterminerons le ou les maillons faibles de l’individu et nous mettrons en place des choix alimentaires adaptés.
Etre acteur de sa santé, c’est quoi ?
La Haute Autorité de Santé (HAS) dans son rapport de 2011, met en avant les thérapeutiques non médicamenteuses validées (alimentation, activité physique, gestion du stress, gestion du sommeil). Elles sont reconnues particulièrement efficaces.
Le patient participe activement, en interaction avec son professionnel de santé, à l’amélioration ou l’optimisation de sa qualité de vie. Il devient acteur de sa santé.
Il ne s’agit plus d’attendre d’être malade pour agir en se soignant ! L’heure est à la prévention.
Nous savons aujourd’hui, grâce à de nombreuses études menées, que notre mode de vie moderne, notre alimentation, les molécules toxiques, la pollution … sont responsables en partie des maladies.
Nous pouvons agir sur ces facteurs et prendre en main notre santé.
Mais il faut agir aujourd’hui ! Bannissez la procrastination !
Nous devons repenser notre alimentation, celle de nos enfants, et nos habitudes de vie.
Chacun doit agir à son niveau, en faisant des bons choix alimentaires, agir avec bon sens, penser à son environnement et ainsi contribuer au changement, pour un impact sociétal.
Ainsi, en choisissant de n’acheter que des produits cultivés à proximité de chez vous, la demande de produits importés de l’autre bout du monde va décroître, et les commerçants devront s’adapter à votre demande. Vous allez ainsi réduire l’impact sur l’environnement (moins de transport donc moins de pollution et une meilleure santé aussi pour vous), manger des produits de vos terroirs, riches en nutriments dont vous avez besoin (vous êtes en harmonie avec la nature et la saison). Vous avez donc fait un choix plein de bon sens, pour respecter votre santé, votre environnement.
Chacun peut agir pour sa santé, pour améliorer ou optimiser sa qualité de vie.
En vous intéressant à ce sujet, vous avez déjà fait un pas dans la bonne direction !
A votre bon sens !
Une question ? Contactez moi !
Envie de suivre l’actualité du blog ? Inscrivez vous à la newsletter !
En lisant cet article je me mets sur la bonne voie-
Je compte sur solutions nutrition pour m’aider.
Merci Nathalie, avec grand plaisir ! N’hésitez pas à vous abonner à la newsletter pour suivre les articles publiés sur le Blog. Vous pouvez aussi suivre les actualités de Solution Nutrition sur facebook, Instagram, twitter et linkedin. A Bientôt !